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L'histoire d'Arboreus

Mes premières plantations sont dédiées au cactus à l’âge de 6 ans. A 10 ans, mon père, lui aussi sensible à l’esthétique du jardin, m’emmène aux Floralies de Nantes.

Ce que j’ai découvert m’a définitivement plongé dans l’univers du végétal. Frappée par la découverte du Bonsaï, je n’ai eu de cesse de le cultiver jusqu’à aujourd’hui et pour longtemps encore…

En 2000, mon BTSA “Production d’arbres et arbustes d’ornement” en poche, j’intègre la première pépinière de France pour une durée de 4 ans. La suite de mon parcours a toujours été en lien avec les plantes mais aussi avec l’environnent.

En 2004 je travaille pour la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt puis, en bureau d’études VRD pour créer le paysage urbain.

Aujourd’hui pour aller plus loin dans ce qui me passionne, je décide de développer une pépinière spécialisée autour du Bonsaï et dans la production d’espèces difficiles à trouver. Le lien social et humain sera ma force, ma volonté étant de construire « quelque chose de vrai et durable » avec mes futurs clients.
Mes proches disent de moi que je fonce avec détermination, que je connais bien mon sujet. Nombreux sont ceux qui me disent « Ah ! Enfin » ou encore « C’est exactement ce qu’il te faut ». Ces simples réactions renforcent ma conviction que je vais là où il faut que je sois.
Et vous alors parlons-en ? Qu’avons-nous à partager ? Et bien tout, vos idées, vos goûts, une part de votre univers pour que nous puissions créer ensemble un jardin d’exception qui vous ressemble !

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Philosophie et pratiques culturales alternatives

Comme partout dans le monde, le modèle agricole développé après-guerre en France rencontre un certain nombre de limites, notamment dans ses atteintes à la biodiversité, aux populations et à l’environnement, mais également en termes de résistances aux pesticides chez certains ravageurs. Son évolution vers des modes de production plus durables et tout aussi productifs est indispensable. Pour faire face aux enjeux de demain : agricoles, alimentaires, énergétiques, mais également environnementaux et sociaux, il apparaît de plus en plus clair qu’une agriculture écoresponsable, y compris dans ses modes de production, est indispensable. Dans le respect de mon environnement et de mon entourage, je souhaite que l’ensemble de mes pratiques s’oriente vers des systèmes de production horticole durables.

Combinaison de différents moyens de lutte contre les ravageurs :

  • des mesures prophylactiques : une large gamme de plantes et qui plus est de nombreuses familles de végétaux dispersées sur les pépinières, limitent l’effet « masse » qui aurait tendance à favoriser l’apparition des ravageurs, ainsi que le ramassage systématique des déchets de cultures et les rotations culturales dans les parcelles,
  • les techniques culturales : la culture de plein air, les pincements et les tailles des plantes permettent de réduire la prolifération rapide des ravageurs comparativement aux cultures forcées,
  • la lutte biologique principalement sur plantes en tunnels et en serres de multiplication contribue au respect de l’environnement en évitant l’usage de produits chimiques,
  • les pépinières n’utilisent aucun produits chimiques même « compatibles ». Ils respectent les auxiliaires, naturels et introduits.

Recyclage des déchets synthétiques (godets, …)

Ces déchets proviennent majoritairement du tri « pots/terreau » effectué lors de la destruction annuelle des invendus de la pépinière. Les pots brisés en saison sont stockés et recyclés.

  • Désherbage manuel, récupération et réutilisation des eaux de pluie
  • L’absence totale de forçage des plantes (cultures extérieures).

Se distinguer des pépinières traditionnelles et de la grande surface constitue pour moi une priorité. Arboreus n’aura pas pour vocation de reproduire le schéma de la grande distribution des bonsaï tel qu’on le trouve aujourd’hui.

La distinction vis-à-vis de ces acteurs économiques se fera pas une sélection pertinente des espèces mis en vente mais aussi et surtout par les moyens et méthodes qui seront appliqués sur le site d’Arboreus. La force des Pépinières Arboreus est de produire des bonsaï de qualité satisfaisant toujours plus une clientèle de particuliers et de professionnels exigeants et d’apporter des « solutions végétales » diversifiées grâce à la gamme très étendue de bonsaï que je cultive.

Afin de toujours pouvoir répondre aux besoins de mes clients, j’introduis tous les ans de nouvelles variétés. Ainsi, en 2020, un peu plus de 50 nouvelles variétés ont été introduites à mon catalogue.

 

La production se décompose ainsi :

Les espèces méconnues, ce sont des espèces peu communes et peu connues du grand public, adaptées à nos climats garantissant ainsi la biodiversité. La sélection de ces espèces est fonction de critères esthétiques bien supérieur à ce que l’on peut trouver dans la grande distribution.

Les espèces dites “classique” ou “local”

Ce sont des espèces incontournables voire endémiques de nos régions (Pin, Erable, Genévrier, Cerisiers…)

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Politique de distribution

  •  Vente sur place
    La pépinière est ouverte au public afin de garantir un conseil pertinent assurant une bonne reprise des bonsaï, c’est une de mes premières vocations !
  • Participation à des salons spécialisés dans la culture du bonsaï. La multiplicité des salons de bonsaï en France me permet de me faire connaitre et d’échanger avec le client. Les premiers contacts avec les organisateurs sont très encourageants au regard de la diversité variétale proposée.
  • E-commerce
    La création d’un site internet est devenu incontournable, c’est l’outil de communication par excellence qui, en lien avec les réseaux sociaux, permet de se faire connaitre au-delà de la France.
  • Vente aux fleuristes
    Les fleuristes sont les garants de la qualité des bonsaï et pré-bonsaï proposés, ils contribueront à promouvoir la pépinière.